Nikon D750, le meilleur en montagne?
Fidèle compagnon depuis plus de deux années, et par tous les temps, le reflex Nikon D750 est très certainement selon moi le meilleur boîtier qui puisse accompagner un photographe en montagne.
Après avoir utilisé un D700 pendant de nombreuses années puis un D600, l’acquisition du Nikon D750 a été une véritable révélation. Désormais, que ce soit en altitude, accroché au bout d’une corde ou lors d’un bivouac en montagne, après de longues heures de marche, ce boîtier ne me quitte plus lors de mes reportages. Il est temps de faire partager mon expérience et de donner mon avis sur ce réflex agile comme un chamois !
Mon boîtier Nikon D750 à 3800m d’altitude dans la tempête de neige après 10 minutes d’utilisation et par -20°c. Avec sa tropicalisation comme sur un D810 ou un D5, il est possible de l’emmener sur les reportages les plus extrêmes. Pour l’instant il ne m’a jamais fait faux bond.
Pourquoi le D750?
Ce boîtier s’est imposé de lui-même.
Il est compact, fiable et surtout léger. Ce qui est parfait pour mon activité professionnelle de photographe en montagne. C’est un appareil taillé pour l’aventure. Par rapport aux commandes de mes clients, il m’est nécessaire de travailler avec un appareil qui pèse le moins possible. Quand vous marchez plus de 10 heures en haute montagne avec votre matériel d’alpinisme, tout gramme supplémentaire devient vite un véritable calvaire. Les 750g du D750 permettent d’emporter avec facilité ce reflex plein format. La construction de son corps en alliage de magnésium avec usage de fibre de carbone pour la façade avant le rend léger tout en étant assez robuste.
La solidité est d’ailleurs le second argument pour le choix de mon matériel photo. Même si j’essaye d’en prendre le plus grand soin, je ne travaille pas en studio et mon appareil est souvent mis à rude épreuve. Je l’ai testé cet été lors d’une expédition au Groenland.
Dernier point et non des moindres, le D750 est compact, ce qui n’est pas négligeable accroché à une corde en plein vide. Souvent en effet je me trouve dans des espaces exigus et inconfortables pour cadrer et l’utilisation d’un petit boîtier me facilite grandement la tâche.
Conditions de prise de vue extème du côté du Ben Nevis en Ecosse. Entre le froid, la glace et l’humidité, le D750 a été mis à rude épreuve.
Alpinistes sur la fameuse arête Kuffner dans le Massif du Mont-Blanc lors d’un shooting pour Julbo. La légèreté du D750 le rend facilement transportable en haute-montagne même après plusieurs heures d’ascension.
Nikon D750 – 1/1250s f/10 ISO 320 – 20mm
Côté performances.
Avec son capteur plein format de 24 Mpx, le D750 propose un bel équilibre entre définition et taille de fichier. La qualité d’image est vraiment très satisfaisante notamment en basse lumière. Quand le recours au flash est problématique la montée en sensibilité de ce boîtier est un avantage certain pour mon travail, lors de départs matinaux à la frontale ou lors de bivouacs. Je l’utilise facilement jusqu’à 3 200iso voire un peu plus dans les cas les plus extrêmes.
L’autofocus issu du D4S est d’une grande qualité et la fonction suivi 3D marche à merveille même dans des conditions de lumière compliquées. En détectant les couleurs et l’intensité de la lumière, l’autofocus suit facilement sa cible notamment avec des sujets se déplaçant latéralement comme un traileur ou avec beaucoup de contraste comme un skieur sur la neige.
Il est doté d’une rafale de 6,5 i/s, ce qui est amplement suffisant pour mon utilisation, par exemple, lors d’un reportage en ski de rando. Bien entendu, on est loin des appareils à plus de 11 i/s mais ces derniers ne font pas le même poids que le D750. Je les réserve pour des journées de shooting dédiées exclusivementau ski ou au trail running et avec une plus grande facilité de déplacement.
Whiteout total du côté de Chamonix. La cellule n’est presque pas mise en défaut malgré la grande zone blanche de neige.
Nikon D750 – 1/2500s f/8 ISO 250 – 20mm
Même au milieu de la tempête de neige, l’autofocus du D750 ne décroche pas.
Nikon D750 – 1/4000s f/8 ISO 400 – 20mm
Reportage pour Alpes-Magazine : Départ du refuge du Couvercle au petit matin dans le Massif du Mont-Blanc. Le bruit numérique est bien contenu malgré la haute sensibilité utilisée.
Nikon D750 – 1/80s f/6,3 ISO 3200 – 28mm
La belle dynamique du capteur permet de travailler en souplesse. Ainsi dans cet exemple on peut voir que les nuances des nuages ont été bien rendues.
Nikon D750 – 1/400s f/13 ISO 640 – 20mm
La rafale à 6,5 i/s est suffisante pour capter les virages de ce skieur.
Nikon D750 – 1/400s f/11 ISO 100 – 60mm
Les petits plus.
Le D750 regorge de détails techniques qui facilitent la vie du photographe. Tout d’abord le boîtier possède un écran arrière orientable. Cela pourrait paraître un gadget, mais c’est en réalité un vrai plus. Associé au liveview il devient ainsi très facile de faire des prises de vue à ras du sol tout en gardant la possibilité de faire le point. Fonction géniale par exemple sur un chemin ou au dessus d’un cours d’eau. Ce serait encore mieux avec un écran tactile. J’ai également utilisé cette fonction d’écran orientable en falaise afin de décaler ma prise de vue de la paroi pour augmenter la dynamique de certaines lignes de fuites présentes dans mon cadre.
Les touches utilisateur préréglées permettent de changer de configuration en un clin d’oeil. J’ai par exemple choisi d’assigner à l’une d’entre elles la fonction de réglage vidéo. Je peux ainsi passer rapidement de la photo à la vidéo.
L’autonomie des accus du D750 est vraiment très importante. Je prends toujours un ou deux accus supplémentaires au cas où, mais lors d’une journée de reportage photo, il est bien rare que je les utilise. Je boucle souvent ma journée avec une seule batterie. C’est d’autant plus intéressant dans des conditions froides en montagne.
Le wifi en outre est très appréciable pour envoyer rapidement une image à votre client ou pour couvrir un évènement. Ce système permet de piloter le D750 depuis un smartphone. Là encore, c’est un atout dans les situations où je ne peux pas me placer derrière l’appareil pour cadrer et déclencher.
Passage de rivière lors de la Julbo Vertical Session, une expédition au Groenland. La photo a été réalisée en utilisant l’appareil au ras de l’eau grâce à son écran orientable. Sans cette astuce, l’image n’aurait pas eu le même impact.
Nikon D750 – 1/1600s f/4 ISO 2500 – 100mm
L’autonomie des accus du D750 n’est pas intimidée par le froid, ce qui est un sacré avantage comme ici lors d’un bivouac à 3 500m en plein vent.
Nikon D750 – 1/125s f/2,8 ISO 2500 – 20mm
Et la vidéo.
Nikon était encore en retard en vidéo notamment au niveau de l’ergonomie et de l’utilisation du boitier. Désormais c’est du passé et le D750 est maintenant capable de fournir des séquences vidéo de qualité. Une fois de plus le poids de cet appareil vous permettra d’aller facilement filmer dans les endroits les plus compliqués ce qui reste un sacré atout. Bien entendu les vidéastes purs et durs lui trouveront de nombreuses faiblesses : pas de focus peaking, pas de 2K ni de 4K, pas de cadences élevées pour travailler en slowmotion. Toutefois ce boitier me permet de filmer facilement lors d’un reportage photo et m’ouvre ainsi la possibilité de proposer photo et vidéo sur un même shooting ce qui est un bel atout.
Nikon D750 – 1/4000s f/4,5 ISO 200 – 24mm
Vidéo et photos réalisées à l’aide du D750 lors d’un seul et même shooting. La polyvalence de ce boitier est très certainement l’un de ses gros points fort.
Nikon D750 – 1/4000s f/4,5 ISO 200 – 24mm
Le D750 face à la concurrence.
A mes yeux ce boitier n’a pour l’instant pas réellement de concurrence sur ce créneau d’appareil destiné à faire des images en montagne. Pour un appareil plein format à 2 200€, 24Mpx, tropicalisé avec 6,5 i/s, le seul boitier qui pourrait lui faire de l’ombre serait l’hybride Sony Alpha 7II souvent décrit comme étant plus léger. Certes ce dernier affiche 582g mais dès qu’on le pèse avec les batteries qui lui permettent de tenir une journée en montagne, le poids total grimpe vite en flèche. En effet la vise électronique est très consommatrice en énergie. J’avais parcouru une fois un article de Bob Vishnesk sur le site Photographlife comparant le poids de ces deux boitiers. Il expliquait, et à juste titre, que pour le même nombre de photos, le Sony avait besoin de quatre fois plus d’énergie donc un nombre plus important de batteries générant une augmentation du pods. Voici un petit tableau pour résumer ce propos.
Nikon D750
poids du boitier nu : 750g
autonomie batterie: 1230 photos
poids batterie: 76gr
poids total: 826gr
Sony A7II
poids du boitier nu : 582g
autonomie batterie: 290 photos
poids batterie: 4x57gr = 228gr
poids total: 810gr
Comme on peut le voir, 16g séparent ces deux boitiers, soit à peu près la moitié du poids d’un mousqueton. On ne peut pas ainsi vraiment dire que le Sony soit réellement plus léger.
De plus le parc optique destiné au Sony A7II n’est pas encore du niveau de ce que l’on peut trouver chez Nikon. Pour mes reportages, j’utilise en général (avec des variantes en fonction du reportage à réaliser et de la facilité à transporter du matériel plus conséquent) un 20mm f.2,8 pour les paysages et photos d’action proches et un 24-120mm f.4 qui me permet d’avoir un superbe range avec stabilisation pour la vidéo.
Dernier point noir mais qui va vite disparaitre dans les années à venir, c’est la visée électronique qui à mon goût n’est pas encore assez performante. Dans certaines conditions de prise de vue, la visée reflex reste bien plus compétitive.
La gamme optique de Nikon associé au plein format permet d’utiliser une grande gamme de focale.
Nikon D750 – 1/1000s f/6,3 ISO 800 – 24mm
Ses points faibles.
Et oui même le D750 possède quelques points faibles mais par expérience cela ne m’a jamais posé problème au point de ne pas pouvoir prendre une photo. Les deux seules choses que je lui reprocherai serait sa vitesse d’obturation qui n’est pas assez rapide. Avec un obturateur bloqué à 1/4000s, il est parfois difficile de travailler sur la neige en plein soleil et parfois l’utilisation d’un polarisant peut-être d’un grand secours. La couverture AF est un peu étriquée mais pas non plus pénalisante. Les autres points négatifs sont plus de l’ordre de l’ergonomie comme par exemple l’absence d’écran tactile ou de touches rétroéclairées, rien de bien grave.
Conclusion.
Vous l’aurez compris, pour rien au monde je me séparerai de mon D750. Ce boitier est réellement adapté à la prise de vue en montagne. Sa polyvalence en fait une arme redoutable. Que ce soit en alpinisme, en escalade, en ski, en trail running ou en paysage, il sait se sortir de toute les situations.
Salut Marc,
très intéressant ton avis sur ce boitier que je possède également.
je me demandais si tu l’utilises en mode ISO AUTO ? ou si tu choisis en fonction du rendu souhaité ?
A+
Christian.
Salut Christian,
Merci pour ton message.
En général en photo je n’utilise pas souvent le mode ISO auto. J’aime bien avoir la main sur la sensibilité. Cela m’arrive sur des évènements ou je sais que je vais avoir de très grosses variations en très peu de temps et où je ne veux vraiment pas rater une image car je n’ai pas eu le temps de changer tous les réglages.
Par contre en vidéo, lorsque tu passes de l’ombre à la lumière, cette fonction est très utile.
Voilà.
A++
Salut Marc,
Je vois dans ta présentation que tu as possédé un Nikon D600 avant d’acquérir le D750.
Pourquoi t’ être séparé du D600 au profit du D750.
Mis à part le côté un peu plus orienté « photo action » du D750, ce sont les mêmes boitiers. Non?
Cordialement.
Philippe
Bonjour Philippe,
Effectivement ces deux boitiers sont très proches, mais quelques caractéristiques techniques ont ma préférence sur le D750:
– 51 points AF au lieu de 39 et le suivi 3D marche mieux
– écran orientable, dans certaines situations c’est un vrai plus
– autonomie un peu plus importante
– possède un connecteur mini-jack 3,5mm
– possède le wifi, sur les évènements maintenant c’est indispensable
– cadence de prise de vue plus importante
– problèmes de poussières récurant sur le D600
Voilà, j’espère que ces précisions répondront à tes interrogations.
Cordialement.
Salut Marc, un grand merci pour cet article qui m’a définitivement convaincu. Je suis également alpiniste et mes recherches du boitier idéal durent depuis quelques années. J’ai testé les Sony Alpha – dont la tropicalisation semble plus être un élément marketing qu’une réalité… j’ai eu des infiltrations et un capteur mort lors d’immersion dans la neige avec un Alpha 700, les Alpha I et II ne m’ont pas inspirés plus confiance et leur viseur numérique, comme tu l’as bien décrit est très énergivore. Je suis passé plus tard à la gopro, qui est un outil de qualité mais dont les possibilités de cadrage et de mise au point ne permettent pas d’exprimer les ambiances grandioses de la montagne. De plus, les conditions extrêmes que doivent endurer optique et boitier en haute montagne ne sont que rarement comprises par les vendeurs et les sites de « tests » ne prennent pas la responsabilité de tester le matériel dans des conditions semblables de peur de mettre les appareils à défaut. L’allié parfait doit être endurant, précis, minimaliste et simple d’utilisation.
Peut-être qu’un jour nos chemins se croiseront sur les cimes enneigées des alpes ou d’ailleurs.
A bientôt et bel hiver!
Nicolas
Salut Nicolas,
Et bien voici un témoignage recoupant mes impressions. C’est sûr que la tropicalisation reste un point très important lorsque l’on utilise des appareils dans des conditions compliqués.
La Gopro peut également être un allié pour certaines situations. Cette année je pense essayer de faire plus d’images immersives grâce à ce petit outil, mais comme tu le dis la profondeur de champ et la mise au point ne sont pas celles d’un boitier.
Au plaisir de se rencontrer.
Marc.
Bonsoir,
j’ai découvert votre site en cherchant des avis sur le Nikon D750 que je viens de commander, après avoir été ( très ) déçu par les Nikon D800, 800E et 810D, essentiellement pour des raisons de flou de bougé. Votre site est vraiment de grande qualité aussi bien pour vos photos que pour les textes et la mise en page. Philippe.
Bonsoir Philippe,
Merci pour votre message.
C’est vrai que la gamme D800, 810, 850 supporte moins bien le moindre bougé lors de la prise de vue.
Je pense que ce sont des appareils parfaits pour le paysage, l’animalier, etc…
Pour le reportage en mauvaises conditions comme en montagne, le D750 est bien plus à l’aise.
Et sinon ce D750 vous en êtes satisfait?
Bonjour,
Sur les D800/D800E ça a effectivement été visible, mais Nikon a revu son obturateur sur D810 pour réduire les vibrations (en gagnant au passage un bruit au déclenchement plus feutré et discret). C’est dommage d’être déçu par un boitier à cause de flou de bougé…qui est causé par le photographe, à la base 😉 .
Mais le D750 est vraiment une des plus grandes réussites de Nikon, pour le temps de pose je dirais la même chose qu’Eric plus bas, régler à 50ISO à 1/4000ème c’est comme 1/8000ème à 100ISO donc le problème serait le même sur la plupart des autres boitiers, reste plus qu’à jouer sur l’ouverture dans les rares cas où ça limite.
Bonjour Marc,
Heureux possesseur de ce boîtier et l’utilisant dans toutes sortes de conditions (froid, poussières, chaleur humide, pluie…), je confirme qu’il est hyper fiable et ne m’a jamais fait défaut.
J’avais un D600 avant ce D750 : au premier choc, il s’est fendu en deux… le D750 semble bien plus résistant et sa prise en main est bien meilleure (j’ai de grosses mains).
Petite astuce pour augmenter les possibilités en très forte lumière : si la vitesse maxi (1/4000 sec.) ne suffit pas, tu peux jouer sur l’abaissement des ISOs et descendre de 3 crans (ce qui donne un équivalent 50 ISO). Je l’utilise souvent pour augmenter ma durée d’exposition en photo de nuit. C’est peu, mais c’est pas cher 😉
Bonsoir Eric,
Oui j’utilise aussi ce réglage, mais ce n’est pas toujours suffisant quand on est par exemple sur la neige en plein soleil.
Bonjour,
Je viens de découvrir votre article et j’en suis très heureux.
J’ai actuellement un D7100 qui m’a bien tenu en Islande par températures parfois négatives et surtout en pleine pluie (Ah le climat islandais!).
Je souhaite passer au plein format notamment pour le rendu en grand angle et les lumières qui n’ont aucune pareille.
J’avais vu le Sony Alpha 7 3 qui avait l’air supérieur en tout points (le D750 se faisant vieux?) et pourtant plusieurs tests d’epreuve au climat l’ont remis à sa place…
Pourquoi ne pas avoir choisir le Nikon 14-24 F2,8 plutôt que le 20mm? Est-ce un choix de poids?
Le 24-120 F4 vous sert-il souvent?
Je voyage beaucoup et le poids ainsi que l’encombrement sont des choses importantes pour moi, néanmoins je suis passé d’hybride à reflex car j’etais déçu de ne pas pouvoir faire « la » photo qui aurait illuminé mes voyages : un ciel étoilé en Thaïlande, impossible avec mon hybride de l’époque, et finalement des aurores boréales que j’ai réussi à avoir au D7100 mais dont la montée en iso et le cadrage me déplaisaient.
Quels conseils me donneriez-vous, est-ce que l’acquisition du D750 vous semble une bonne idée? (Roadtrips , citytrips, mais aussi treks en Mongolie et au Canada). J’avais pensé au 14-24 (ou 20mm si vous le recommandez?) Quid de si l’on croise des animaux pour être à l’aise?
Je vous remercie grandement pour votre article de qualité et votre aide.
Marc,
Vos photos sont magnifiques 😉
J’ai depuis peu un D750 (mon premier 24×36, je viens d’un Canon 650D) et je dois lire les plus de 300 pages du manuel (presque fini j’en suis à la 36ème ;-))
Pour le moment j’ai privilégié deux objectif permettant de couvrir pratiquement tout :
– Le nikkor 24-120 F/4
– Le Sigma 120-400 F/4.5-5.6
Avez vous des astuces de réglages pour améliorer rapidement la qualité des photos prises avec le D750 ?
Comment faites vous pour savoir quel ISO sélectionner sans prendre une photo avant pour tester ? il y a un bouton également sur le D750 pour pouvoir avoir un aperçu de la photo avant de la prendre ?
D’autre part, le mode DX (je crois 1.5x), quel en est l’intérêt si il suffit simplement de cropper la photo prise en mode FX ?
Merci de vos réponses 😉
Bonjour,
Les astuces de réglages sont les mêmes que pour tous les autres appareils photo sur lesquels on peut sortir du mode auto, en sortir et apprendre comment fonctionne le triangle d’exposition 😉 .
Sur un reflex en visée optique l’indicateur qui nous aide pour savoir quels réglages utiliser est l’indicateur d’exposition (la petite réglette en bas marquée -0+), autrement pour avoir un aperçu relativement complet il faut passer en visée par écran arrière.
L’intérêt du mode DX c’est de ne pas voir une image ronde entourée par du noir quand on met un objectif DX sur le boitier et d’avoir la zone AF couvrant quasiment toute la scène pendant la prise de vue (même si concrètement ça ne fait qu’enlever les bords de la scène, la zone et son grossissement restent les mêmes). Ca vous donnera également des fichiers déjà croppés, y compris au format raw, donc si vous comptiez de toute façon cropper après ça vous fera des fichiers moins lourds soit des transferts et des traitements plus rapides puisqu’il n’y aura plus besoin de demander au logiciel de cropper après.
Bonjour ,
Nouveau sur ce site j’attendais avec impatience le « D760 » , mais malheureusement c’est le mirrorless qui prend la suite .
N’étant pas encore trop chaud pour me tourner vers ce modèle j’ai envie d’acheter le Nikon D750 , malgré son ancienneté
Pourriez vous me faire savoir si quelqu’un a eu des problèmes d’infiltration au niveau de l’écran orientable arrière ,car j’ai lu sur des blogs que certains s’en plaignaient .
Merci . Roland
Bonjour Roland,
Le mirrorless ne prend pas la suite pour le moment, il s’ajoute. Un D760 est toujours d’actualité.
J’ai eu un D750 puis suis passé au D810 mais, attendant aussi ce D760 (qui se fait effectivement attendre) pour certaines occasions, j’ai fini par reprendre un D750. Ni sur l’ancien ni sur le nouveau je n’ai eu de problèmes d’infiltrations, je ne sais pas si les retours sur les blogs sont des gens qui craignent (oui des fois certains se plaignent même s’ils n’ont aucun problème lol) que ça n’arrive ou si ce sont des gens qui ont cru que « construction tout temps » voulait dire « waterproof à 50m » et ont fait de la plongée avec ^^. Et vu la première image affichée par Marc sur cet article, si c’était le cas il s’en serait déjà rendu compte 😉 .
Après, si vous n’avez pas encore décidé (après 6 mois ce serait étonnant mais sait-on jamais) et que vous pouvez encore attendre 6 mois un D760 sera probablement disponible d’ici-là selon les rumeurs actuelles persistantes, si comme moi son absence vous empêche de profiter de certaines situations immédiates le D750 fera encore l’affaire et pourra même rester votre boitier après la sortie du D760 si celui-ci n’est pas « révolutionnaire ».